Les écosystèmes montagnards abritent de nombreuses espèces animales et végétales, préviennent avalanches et chutes de pierres, protègent le sol de l’érosion et séduisent les touristes. Nous étudions ces milieux pour déterminer dans quelle mesure ils réagissent aux changements climatiques ou aux nouvelles formes d’utilisation du territoire.
Les Alpes constituent environ 60 % de la Suisse. Les écosystèmes alpins n’abritent pas seulement de nombreuses espèces animales et végétales, ils assurent également de multiples prestations, en contribuant notamment à nous protéger des avalanches et des chutes de pierres, ou à prévenir l’érosion des sols et le glissement de la neige. Et surtout, elle font partie de paysages dont l'harmonie est un facteur déterminant pour le tourisme en montagne.
Dans les forêts de montagne, un des écosystèmes montagnards les plus importants en termes de surface, nous étudions comment optmiser aujourd’hui et à l’avenir la protection qu'elles fournissent contre des dangers naturels, et comment la limite alpine des arbres progresse vers des altitudes plus élevées. Nos résultats viennent alimenter les bases décisionnelles pour l’entretien des forêts et les programmes de simulation des dangers naturels. Nous étudions également les habitats situés au-dessus de la limite alpine des arbres. Ce qui nous y intéresse particulièrement, c’est comment la diversité de la flore évolue avec les changements climatiques, et ce que cela signifie pour les écosystèmes montagnards.