Rapport hebdomadaire 26 janvier - 1 février 2018

Beaucoup de soleil, un peu de neige fraîche et prédominance de bonnes conditions avalancheuses

Après que la semaine précédente a donné lieu à une des situations avalancheuses les plus importantes de la dernière décennie, cette période hebdomadaire s’est présentée comme étant parfaitement son contraire. Une stabilisation rapide du manteau neigeux, seulement peu de neige fraîche et en montagne beaucoup de soleil et peu de vent. De bonnes conditions avalancheuses prédominaient ; elles étaient uniquement perturbées par la problématique des avalanches de glissement (cf. galerie de photos et série de photos ci-après).

A la fin de ce rapport hebdomadaire, nous jetterons un regard rétrospectif sur la catastrophe de fin janvier 1968, lorsque dans le canton d’Uri et dans les Grisons 24 personnes ont perdu la vie en l’espace de trois jours.

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Cette semaine, les avalanches de glissement constituaient le danger le plus important, comme ici sur la pente exposée à l’est en dessous de l’hôtel Belalp (2137 m, Naters, VS). Si l’on compare la hauteur de l’annexe de l’hôtel avec la hauteur de rupture de l’avalanche, on imagine la quantité de neige entraînée (photo: P. Schwitter, 26.01.2018). De nombreuses autres photos d’avalanches de glissement de cette semaine peuvent être visionnées ci-après dans la galerie de photos séparée consacrée à la neige glissante.
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Paravalanches chargés de neige sur la pente exposée au sud-est en dessous de la Rebarme. La grande quantité de neige a aplani le terrain de manière impressionnante (environ 2300 m, Finhaut, VS; photo: J.-L. Lugon, 26.01.2018).
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Le restaurant du Barrage d’Emosson (1970 m, Finhaut, VS) ressemble ici plutôt à une grotte de nains qu’à un restaurant d’altitude. Mais où se trouve l’entrée? (photo: J.-L. Lugon, 26.01.2018).
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Chamois affamés près de la Fuorcla da Patnaul (2773 m, Vals/Lumnezia, GR). Pour la faune sauvage, l’hiver est rude avec les quantités actuelles de neige (photo: U. Berni, 28.01.2018).
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Même si le dos de la Croix de Fer (2342 m, Trient, VS) a été balayé par le vent, il n’offre que peu de nourriture. Mais au moins ici se déplacer exige moins d’efforts pour les chamois (photo: J.-L. Lugon, 26.01.2018).
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Sur le champ de mesure au nord-est de l’Egginer (2645 m, Saas-Fee, VS), la jauge à neige de 3 m atteint ses limites (photo: P. Schneiter, 30.01.2018).
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Une image peu commune: Des traces de chamois négatives et positives près de Wildmad (2246 m) sur la façade nord du Vorder Blistock (2405 m, Glaris Sud, GL). Les secondes traces ont été formées après les chutes de neige du 21 au 23 janvier puis dégagées par le foehn les 25 et 26 janvier (photo: A. Schmidt, 29.01.2018).
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Un autre exemple intéressant de microtopographie de la neige: Au-dessus du Sunnbüel (1934 m, Kandersteg, BE), les sillons formés par la pluie ont été légèrement saupoudrés de neige fraîche puis façonnés par un vent faible (photo: H. Kari, 27.01.2018).
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En dessous du Kuegrat (2122 m, Planken, Liechtenstein), une avalanche de neige mouillée s’est déclenchée à environ 1500 m. On reconnaît dans l’ombre la vallée de la Samina et à l’arrière-plan les Vorarlberger Orte Frastanz et Satteins (photo: T. Wälti, 30.01.2018).
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Les photos suivantes illustrent l’importante activité avalancheuse peu avant la période actuelle examinée par le rapport hebdomadaire. Ainsi que la conclusion du vol de reconnaissance dans la vallée de Baltschieder (VS): De nombreuses avalanches ont eu lieu au début de la semaine dernière (photo: P. Schwitter, 26.01.2018).
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Les habitants du village Le Peuty (Trient, VS) ont eu de la chance. La semaine précédente, une avalanche de plaque de neige était descendue dans le couloir d’avalanche d’Orvé jusqu’au fond de la vallée et s’était arrêtée à quelques mètres à peine des maisons. Comme on le voit clairement dans le cône de l’avalanche, certains arbres le long du chemin ont eu le ciel avec eux (photo: J.-L. Lugon, 26.01.2018).
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L’avalanche de plaque de neige du 24.01.2018 sur le versant sud-est du Breitengrat (environ 2600 m, Vals, GR) a atteint une ampleur impressionnante. Sa rupture a une longueur de plus de 2 km (photo: U. Berni, 28.01.2018).
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Les preuves de l‘importante activité avalancheuse étaient également visibles sur la façade sud du Ringelspitz (GR) (photo . A. Kühne, 30.01.2018).

Evolution météorologique

Vendredi 26 et samedi 27 janvier

Dans le sud, il neigeait faiblement (cf. figure 1), tandis que le nord bénéficiait d’éclaircies sous l’influence du foehn. Le vent de secteur sud-ouest était modéré et temporairement fort. Il a donné lieu à la formation de petites accumulations de neige soufflée. Celles-ci constituaient le problème principal pour les randonneurs et les skieurs en hors-piste.

Du dimanche 28 au mercredi 31 janvier

Dans les Préalpes, dans le Jura et temporairement aussi dans les vallées alpines du nord, la nébulosité était souvent comparable à du brouillard élevé. Au-dessus de celui-ci, à l’exception du dimanche, le temps était ensoleillé et très doux avec des températures à 2000 m comprises entre 0 et +5 °C. Le vent était temporairement modéré, mais ne transportait que peu de neige.

Jeudi 1er février

Pendant la nuit du mercredi au jeudi, un front froid a donné lieu non seulement à un vent de secteur sud-ouest, mais également à de la neige fraîche jusqu’à basse altitude. Avec jusqu’à 30 cm, les chutes de neige étaient les plus abondantes dans l’ouest du Jura ainsi que dans le Chablais et dans le Bas-Valais le long de la frontière française (cf. figure 2).

Hauteurs de neige en janvier

Au nord de l’axe Rhône-Rhin, il y avait fin janvier à 2000 m deux à trois mètres de neige, et dans certaines régions même davantage. La neige était la moins abondante à cette altitude en Haute-Engadine (cf. figure 3). Mais, même dans cette région, les hauteurs de neige étaient nettement supérieures aux valeurs moyennes pluriannuelles.

Si l’on compare – pour l’ensemble du mois de janvier – la hauteur moyenne de neige à celle de la période de référence de 1971 à 2010, les Alpes présentaient des hauteurs de neige nettement supérieures aux données moyennes (cf. figure 4). A basse et parfois aussi à moyenne altitude, on a certes aussi enregistré des précipitations très abondantes, mais elles étaient souvent sous forme de pluie (cf. également la rétrospective climatologique de janvier de MétéoSuisse). Par conséquent, les différences entre les hauteurs de neige à basse et à haute altitude étaient importantes.

Deux problèmes liés aux avalanches dominaient: la neige ancienne et la neige glissante

Globalement, la situation avalancheuse de cette période examinée par le rapport hebdomadaire était le plus souvent bonne. Plus particulièrement le vendredi et le samedi, puis à nouveau le jeudi, il fallait dans certaines régions tenir compte de la neige soufflée fraîche. Mais pour le reste, la problématique des avalanches se limitait à la neige ancienne proche de la surface et à la neige glissante.

„Neige ancienne proche de la surface“

L’épaisseur du manteau neigeux avait comme conséquence que les couches fragiles proches du sol – qui s’étaient formées au début de cet hiver dans toutes les régions (cf. par exemple ce rapport hebdomadaire) – s’étaient consolidées ou avaient été recouvertes d’épaisses couches de neige bien consolidées (cf. figure 5, à gauche; profil en format PDF). Fin janvier, la base du manteau neigeux était encore la plus fragile dans le sud des Grisons (cf. figure 5, à droite; profil en format PDF), mais ici aussi, il n’était plus possible de provoquer des déclenchements lors des tests de stabilité. Au cours de cette période examinée par le rapport hebdomadaire, on n’a pas non plus signalé la moindre avalanche déclenchée par des personnes dans la neige ancienne proche du sol. Des signaux de danger – tels que des bruits sourds – n’ont également été signalés que très rarement.

Dans le bulletin, on parle de situation typique de danger „neige ancienne“ lorsque le danger principal ne réside ni dans la neige fraîche ni dans la neige soufflée, mais qu’il y a néanmoins un danger d’avalanche de neige sèche à prendre sérieusement en compte.

A cet égard, on distingue deux types de „neige ancienne“:

  1. Les dernières chutes de neige remontent déjà à quelques jours, et il y a peut-être un peu de neige soufflée, mais celle-ci ne constitue pas le problème principal. Il n’y a pas non plus de couches fragiles marquées et déjà anciennes, mais il est encore trop tôt pour parler d’une „situation favorable“. Dans pareil cas, le problème lié à la neige ancienne est précisé par la phrase suivante: „Le danger réside surtout dans les couches proches de la surface ... “.
  2. En profondeur dans le manteau neigeux, il y a une couche fragile importante et déjà ancienne (constituée généralement de grains anguleux métamorphosés ou de givre de surface enneigé). Cette couche est à peine décelable sans creuser, mais elle peut à certains endroits encore donner lieu à des décrochements. Ce type de problème lié à la neige ancienne est décrit par la phrase suivante: „Des couches fragiles en profondeur dans le manteau neigeux ... “.

Ces deux cas sont des situations de neige ancienne et sont communiqués tels quels. La première situation est toutefois nettement plus favorable pour les adeptes des sports d’hiver que la seconde. Dans le cas de problème lié à la neige ancienne, il est dès lors d’autant plus important de lire la description du danger pour savoir quelle situation est évoquée. Au cours de cette période examinée par le rapport hebdomadaire, il s’agissait de la première situation, mais pendant les deux derniers hivers, on rencontrait le plus souvent le second problème lié à la neige ancienne.

Avalanches de glissement

Alors que la constitution du manteau neigeux était bonne, les énormes quantités de neige offraient un potentiel d’avalanches de glissement de taille moyenne et parfois même de grande taille. Celles-ci ont été observées dans toutes les régions et à toutes les orientations, mais le plus souvent sur les pentes exposées au sud entre 1800 m et 2400 m (cf. la deuxième série de photos). A cet égard, il s’agissait souvent d’un manteau neigeux froid, qui donne lieu à des glissements. „Froid“ signifie qu’au moins une partie du manteau neigeux avait une température inférieure à 0 °C et était dès lors sèche. Un début d’humidification du manteau neigeux au niveau du passage vers le sol est nécessaire pour la formation d’une avalanche de glissement. Cette humidification est produite sous l’influence de la chaleur du sol. C’est la raison pour laquelle l’activité d’avalanches de glissement n’est pas liée à une variation en cours de journée: ces avalanches peuvent se décrocher à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

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Malgré la présence de grandes fissures de glissement près de la station de montagne de Pleus-Gelbchopf (2095 m, Glaris Sud, GL), la pente exposée au sud-ouest présente étonnamment de nombreuses traces de skis (photo: A. Schmidt, 29.01.2018).
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Avalanche de glissement sur une pente exposée au sud au-dessus de l’Alp digl Guert (environ 2400 m, Albula, GR; photo: F. Brandt, 30.01.2018).
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Dans la nuit du 28 au 29.01.2018, une avalanche de glissement s’est décrochée au niveau d’une des fissures de glissement sur le versant est du Grisighorn (env 2400 m, Naters, VS; photo: S. Eichenberger, 29.01.2018).
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Également au-dessus de l’Alp Tgavretga (environ 2200 m, Surses, GR), il y a eu un glissement de neige (photo: R. Tschopp, 31.01.2018).
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Avalanche de glissement sur le versant sud du Witteberghore (environ 2100 m, Gsteig, BE). La vue est prise depuis le Gstellihore (2820 m, Gsteig, BE) (photo: M. Bacardit, 28.01.2018).

A partir du dimanche, le problème lié aux avalanches de glissement était communiqué comme étant le danger principal dans pratiquement toutes les régions (degré du danger 2 ou „limité“). Même si des départs spontanés étaient relativement rares, les avalanches atteignaient parfois une ampleur très dangereuse.

Accidents d’avalanche et avalanches ayant provoqué des dégâts

Au cours de cette période examinée par le rapport hebdomadaire, une avalanche de glissement spontanée a été signalée. Elle avait touché et entraîné deux personnes, mais celles-ci s’en sont tirées avec une simple frayeur (cf. photo 6).

Des avalanches de glissement ont également été la cause de deux ensevelissements de routes, le dimanche dans le Meiental (UR, cf. photo 7) et le mardi près d’Avers (GR). Dans les deux cas, personne n’a heureusement été touché.

Catastrophe de 1968 dans les Alpes – cela fait maintenant 50 ans

La nuit du 26 au 27 janvier a marqué le cinquantième anniversaire de la catastrophe de 1968. A l’époque, les Alpes suisses ont connu un nombre exceptionnel de grandes avalanches, qui ne s’étaient jamais produites auparavant ou seulement très rarement. Les régions les plus touchées étaient les Grisons, la région de Davos et les Alpes uranaises.

Météo et manteau neigeux jusqu’au moment de la catastrophe

En octobre et novembre, un manteau neigeux permanent mais mince s’était formé dans certaines régions du Valais, du nord et du centre des Grisons, du Tessin et de l’Engadine. Ce manteau neigeux est resté mince jusque fin décembre. Par conséquent, les couches de neige avaient largement subi une métamorphose constructive à grains anguleux et étaient fragiles. En revanche, il y a eu des précipitations abondantes en janvier. Plus particulièrement au nord de l’axe Rhône-Rhin ainsi que dans le nord et le centre des Grisons, certaines stations d’observation ont mesuré quotidiennement de la neige fraîche jusqu’au 20 janvier. De plus, les chutes de neige étaient temporairement abondantes. Après une brève pause, le 24 janvier, il y a eu à nouveau des chutes de neige parfois abondantes dans pratiquement toutes les régions des Alpes suisses. Elles étaient par ailleurs accompagnées d’un vent de secteur nord-ouest soufflant avec la force d’un ouragan. En conséquence, les précipitations de janvier atteignaient le long de la crête nord des Alpes, dans le nord des Grisons, dans les parties septentrionales du centre des Grisons et de la Basse-Engadine de trois à quatre fois les quantités habituelles pour un mois de janvier (cf. figure 8).

Dès la première moitié de janvier, des avalanches se sont déclenchées en raison de la constitution fragile du fondement du manteau neigeux. La neige fraîche du 25 au 28 janvier était d’abord tombée par air froid arctique. Par la suite, les températures ont augmenté. Au cours de ces trois jours, plusieurs stations ont enregistré de 150 à 200 cm de neige fraîche. La neige froide recouverte de neige fraîche ne se stabilisait que très lentement. De plus, un vent tempétueux persistant transportait beaucoup de neige. Dans la nuit du 26 au 27 janvier, des avalanches catastrophiques se sont déclenchées surtout dans les Alpes uranaises et dans la région de Davos. La couche fragile était généralement constituée de la neige froide enneigée et encore peu consolidée. Mais il s’agissait parfois aussi de la couche fragile à la base du manteau neigeux.

Les dégâts

La plupart des avalanches ayant provoqué des dégâts ont été enregistrées dans les Grisons (cf. tableau 1). C’était dans la région de Davos que se concentraient un grand nombre d’avalanches extrêmes et toutes les avalanches avec des victimes (13). Les cantons de Berne et de Saint-Gall faisaient également partie des régions avec beaucoup d’avalanches ayant provoqué des dégâts. Ensuite venait le canton d’Uri, avec certes moins d’avalanches ayant provoqué des dégâts, mais où l’on déplorait également beaucoup de victimes (11). Si l’on compare les répartitions des précipitations, la situation était sans gravité dans le canton de Glaris.

Région de Davos

Rien que dans la région de Davos, il y a eu 41 avalanches ayant provoqué des dégâts, six d’entre elles impliquant des personnes (cf. photo 9). Dans l’agglomération de Davos, 13 personnes ont perdu la vie dans des avalanches. 51 habitations et 14 étables ainsi que 11 hectares de forêt ont été détruits ou endommagés. Pour 30 habitations, il s’agissait de constructions nouvelles, tandis que les 21 autres habitations avaient jusque-là été préservées pendant des décennies ou des siècles. Les étables détruites étaient relativement anciennes. Même dans la perspective actuelle, la concentration spatiotemporelle d’avalanches parfois inconnues ou très rares entraînant des dégâts importants est très surprenante.

Au travers d’un évènement, le SLF en collaboration avec la commune de Davos reviennent sur la catastrophe des 26/27 janvier 1968.

Canton d’Uri

Dans le canton d’Uri, deux grandes avalanches ont coûté la vie à 11 personnes au total. Près de Silenen, l’avalanche Wilerlaui s’est déclenchée à diverses reprises tôt le matin du 27 janvier franchissant le couloir d’avalanche déjà rempli de beaucoup de neige déposée par des avalanches précédentes (cf. photo 10). Sur son passage, elle a détruit une zone de forêt protectrice, deux étables et une habitation, entraînant la mort de sept personnes, deux adultes et cinq enfants. Les dépôts de neige mouillée atteignaient parfois jusqu’à dix mètres de hauteur.

Dans la nuit du 26 au 27 janvier, l’avalanche Glattlehn-Schienlaui s’est déclenchée près d’Urigen détruisant une maison unifamiliale et une maison de deux familles ainsi que neuf étables. Quatre personnes y ont perdu la vie.

Evolution du danger

Bulletins d'avalanche de cette période.

 

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